L’horizon est défini comme une ligne, variable en chaque lieu dont l’observateur est le centre, et où le ciel et la terre semblent se joindre. Le projet du parc Georges Brassens conserve cette idée d’horizon, de vaste plaine sportive que le regard peut largement balayer. La promenade dessinée est marquée de jalons, trois programmes, trois bâtiments. Ils sont répartis dans le parc, et rayonnent autour du bassin central, créant différentes polarités. L’implantation des trois bâtiments est le reflet de trois intentions : s’accrocher, suturer, poursuivre.  Le club de tennis s’accroche à la limite Nord, il ouvre la voie au futur boulevard urbain, et fait écho aux complexes sportifs qui lui font face. Le bâtiment est enveloppé d’une rampe qui agit comme un axe pivot reliant les différents niveaux, de la rue, de la passerelle, des terrains de rugby. Le club de football, tout en longueur, tisse un lien entre les deux terrains sportifs, il assure également la transition topographique des niveaux. Le pôle de maintenance, semi enterré, poursuit l’axe nord-sud et offre sa toiture en belvédère, dégageant un large point de vue.